Montgolfière en Laponie Finlandaise

Février 2010
4th INTERNATIONAL ARCTIC HOT-AIRBALLOON ADVENTURE
du 10 au 18 février 2010
Vidéos de l'expédition                           


Ce rassemblement de montgolfières se tient pour la quatrième fois à Sirkka, au pied du Mont Levi, en Laponie finlandaise, à 120 km au nord du cercle arctique. A cette époque, le pays est couvert de neige, et les températures descendent couramment jusqu'à – 30°. Le trajet de 3 000 km à l'aller et autant pour le retour, nécessite de passer par la Belgique, traverser l'Allemagne, remonter toute la Suède jusqu'au cercle arctique, avant de pénétrer en Finlande.
L'aventure était tentante, et la participation à cette manifestation avait été initiée depuis plusieurs mois par Philippe Duvoux. Se sont joints à lui Martine Amy, Jean-Claude Héral et Jean-Claude (Jaune) Lauer.


Les préparatifs allaient bon train, et la semaine précédant le départ avait nécessité plusieurs concertations pour déterminer le trajet (routier et maritime), estimer nos dépenses (euros et couronnes suédoises), réserver le passage en ferry entre l'Allemagne et la Suède. Bien sûr, le matériel occupait une bonne partie de notre préparation. Nous allions utiliser le ballon de Philippe : 4x4 avec sa remorque pour la nacelle, l'enveloppe, les bouteilles. Il fallait anticiper les problèmes posés au 4x4 par le grand froid et la neige : batterie de rechange, chargeur de batterie, couverture chauffante, pneus neige, chaines…

Les quatre membres de l'équipe devaient aussi affronter les conditions climatiques rigoureuses à découvrir au fil du voyage et sur place, à 120 km an nord du cercle arctique. Sous-vêtements techniques, bottes canadiennes, gants, bonnets, polaires, doudounes s'entassaient dans les sacs de voyage. Pour conserver notre moral face aux éléments, quelques bouteilles et douceurs variées (gâteaux, bonbons, chocolat…) avaient été stockées ; mais pour survivre sur notre long trajet, il ne fallait pas lésiner sur les provisions de bouche. Poulet cuit, charcuterie, fromages, boules de pain, cakes, tartes, devaient assurer nos pique-niques quotidiens.
Le départ avait été fixé au jeudi 4 février en début d'après-midi, et nous avions convenu de nous retrouver dans la matinée à Ormoy, chez Martine.
Jeudi 4 février

A Ormoy, Martine nous accueille autour d'un café-croissant, puis le chargement des bagages dans la remorque et le 4x4 nous mène jusqu'à midi.
Départ à 14h en direction de Liège. Le temps est ensoleillé et la température agréable. Nous arrivons en banlieue de Liège vers 19h, et passons la nuit à l'Etap'Hôtel de Rocourt, après un dîner dans un restaurant de poissons. Les profiteroles du dessert nous y ont fait grande impression !

Vendredi 5 février

Nous reprenons la route à 9h30, après avoir fait le plein de gazole, et acheté un peigne à trois dents pour Martine qui insistait pour entretenir au mieux sa chevelure de lionne. Nous nous lançons dans la traversée de l'Allemagne par Aix-la-Chapelle, puis l'écheveau très dense d'autoroutes de la Sarre : Düsseldorf, Dortmund, Münster. Nous pique-niquons sur une aire d'autoroute au soleil. Nous nous relayons régulièrement au volant pour passer Hambourg et atteindre Travemünde. Il est 18h, il fait nuit, et sortis de l'autoroute à Lübeck, nous découvrons la neige et le verglas des routes secondaires. Le froid est piquant.

A 19h30, nous pouvons embarquer sur le ferry. Il n'y a pas foule. Après le dépôt des bagages dans nos cabines, nous visitons le bateau. Le "Nils Holgerson", né en 2001, mesure 190 mètres de long et 29 mètres de large. Dans le port, la mer est recouverte de plaques de glace : vision impressionnante, du haut du pont, dans la nuit, à la lueur des projecteurs. Le départ se fait à 22h30, et nous dînons au restaurant avant de rejoindre nos couchettes.


Samedi 6 février
C'est l'annonce tonitruante d'un haut parleur qui nous réveille, à 6h30, en allemand, en suédois, puis en anglais. Nous retrouvons rapidement le 4x4 et sa remorque dans la cale, et à 7h30, nous débarquons en Suède, à Trelleborg. Le jour se lève, il fait gris et froid, la neige recouvre toutes les rues. Nous prenons un petit-déjeuner dans un salon de thé accueillant, avant de reprendre la route pour Malmö et Stockholm.

L'autoroute est bien dégagée, avec très peu de circulation. Nous remontons tranquillement vers le nord. Dans l'après-midi, quelques coins de ciel bleu nous permettent d'apprécier la traversée de forêts de sapins enneigés. La campagne enneigée fait ressortir les maisons basses.
Nous arrivons en fin d'après-midi à la capitale, où nous trouvons un hôtel à Arlanda, près de l'aéroport. Le 4x4 et sa remorque vont même pouvoir dormir à l'abri !


Dimanche 7 février
Nous prenons la route à 8h avec un superbe soleil qui fait resplendir les paysages enneigés. Cependant, la voie est moins dégagée, et exige une conduite vigilante. Nous arrêtons pour pique-niquer à Sundsvall, au soleil, sur un immense parking enneigé, au bord du fleuve Ljungan. Un examen de routine de la remorque fait découvrir à Philippe une fissure sur le timon ; elle est suffisamment impressionnante pour nous obliger à réparer avant de repartir.

Un Suédois sympa nous conduit jusqu'à un atelier de réparation, mais c'est dimanche, et il faudra attendre demain matin pour envisager l'intervention. Nous nous installons dans un hôtel du centre–ville. Interrogations et supputations diverses sont au menu de la soirée. Il fait -5°, mais le vent glacial procure une sensation de froid bien plus intense. Incapable, quand même, d'entamer notre moral !
Lundi 8 février

Inutile de préciser que nous sommes levés tôt, que le petit-déjeuner est vite englouti, et que nous sommes au garage pour l'ouverture, vers 7h. La réparation est engagée rapidement, après avoir vidé la remorque. Le mécanicien passe deux heures à découper, décaper, souder. C'est un excellent travail, et le résultat nous satisfait et nous rassure. Nous pouvons repartir !
Le soleil est au rendez-vous, mais la route est verglacée. La nuit arrive un peu avant 16h, et il tombe de la neige verglaçante, chassée par le passage des camions qui roulent à vive allure et nous aveuglent. La prudence nous impose de nous arrêter.

Pitéa nous accueille donc dans son immense hôtel Art Déco. Après un ultime examen sérieux du timon de la remorque, nous sommes rassurés. Le 4x4 est branché sur une borne électrique pour passer la nuit en plein air sur le parking. Les chambres très stylées sont confortables. La ville n'est pas très animée, les restaurants sont rares. Nous dînons dans un restaurant thaïlandais, avec une pizza et une glace à la vanille. Exotisme complétement décalé en plein cœur de la Suède !


Mardi 9 février
La route est assez roulante, et nous choisissons l'option de remonter au maximum vers le nord avant de passer la frontière finlandaise. Nous la franchissons à 11h à Aavasaksa où il est midi, décalage horaire oblige. A 12h30, nous passons le cercle polaire, et en profitons pour faire la pause casse-croûte sur place.

Nous arrivons à destination à 16h30, après 3 000 km de route La petite ville de Sirkka est située au pied du Mont Levi (530 m d'altitude). Nous allons chercher nos tenues "grand froid" : combinaison, bottes canadiennes, cagoule, écharpe, gants, chaussettes… Nous nous installons dans notre appartement : séjour-cuisine, deux chambres, salle de bain-sauna. Dehors, la température est de -14°. Au rassemblement de l'office de tourisme, nous faisons connaissance avec l'équipe organisatrice (Hendrick et Ton) et les différents équipages : Français, Suisses, Néerlandais, Allemands, Luxembougeois, et Finlandais, bien sûr !
Nous faisons honneur au dîner buffet particulièrement copieux et varié, qui deviendra notre ordinaire tous les soirs. Notre première nuit lapone sera bien appréciée !

Mercredi 10 février
Grand soleil pour notre première journée de meeting, et un thermomètre qui est descendu à -15°. Après le petit déjeuner, briefing à 8h30 pour un vol prévu vers midi. La saison et le climat ne permettent qu'un seul vol quotidien, en milieu de journée. A 11h30, nous partons en groupe vers le terrain de décollage, au sud de Sirkka, au pied des pistes de ski du Mont Levi. Tous les équipages prennent leur place et préparent leur matériel.

Très grosse déception pour nous, lorsque Philippe fait ses essais de brûleurs : ils fuient ! Les flammes enveloppent tout le système de chauffage, et il faut rapidement éteindre quelques petits départs de feux qui se produisent sur la nacelle. C'est la consternation : est-ce dû au froid, à la pression des bouteilles, à des joints de brûleurs défectueux ? Nous restons d'autant plus perplexes que nous sommes les seuls à rencontrer ces problèmes. Les différentes tentatives restent infructueuses, il est impossible de faire voler notre ballon ce matin.

La solidarité des autres équipages nous permettra quand même de participer au vol. Après avoir remballé notre matériel, nous trouvons des places dans des nacelles amies. Philippe vole avec l'autre équipage français ; Martine, Jean-Claude et Jean-Jaune embarquent avec un équipage allemand de Cologne, dans un ballon de 4 200 m3 à 7 places. Nous sommes en compagnie d'Alex, le pilote, Heike, co-pilote et d'un équipier allemand, ainsi qu'une passagère finlandaise.
Le temps est superbe. Nous décollons à 12h50. Le vol de 45 minutes à une altitude de 400 m, nous fera remonter vers le nord, en passant à droite du Mont Levi. Ce premier vol nous permet de découvrir un environnement assez plat, entièrement enneigé, où se marient les immenses forêts de sapins, les lacs gelés, les méandres de rivières, le tout sillonné de traces de routes, de pistes de ski et de skidoo. Un véritable régal pour les yeux !

L'atterrissage se fait dans la neige fraîche, du côté de Köngäs, en bordure d'une piste de ski.

Nous signalons notre position par radio à l'organisation qui nous envoie le skidoo de récupération : ici, le terrain et le climat ne se prêtent pas aux "retrouving" habituels de nos régions. Quand tout le matériel est remballé, le skidoo vient récupérer, avec sa remorque sur skis, la nacelle puis l'enveloppe, en deux voyages, pour les porter sur le bord d'une route où les véhicules à roues ont accés. Un patron de bar particulièrement accueillant nous offre un café fumant en attendant de pouvoir charger notre matériel dans le véhicule.


Jeudi 11 février
Le brûleur a passé la nuit au chaud dans l'appartement, avec une bouteille de gaz. Par contre, le 4x4 a bien du mal à démarrer, même avec une batterie neuve qui a aussi dormi à l'intérieur. La couverture chauffante branchée toute la nuit sur le moteur n'a pas été très efficace. Après le briefing, nous allons faire un test de brûleur sur le terrain d'envol. C'est concluant, çà fonctionne. Ouf !

A 11h30, par contre, au rassemblement, notre brûleur s'enflamme à nouveau. Encore une grosse déception ! Et le phénomène se produit également sur le brûleur de l'équipe allemande d'Aix la Chapelle, qui garde le moral et décide de voler quand même… Faute de pouvoir voler, nous acceptons de les aider à décoller, puis à faire leur récupération. Philippe et Jean-Claude piloteront le 4x4 allemand, Martine et Jean-Jaune suivront avec le nôtre.

Nous les retrouverons au bord d'un lac, pas très loin de la route, alors que le skidoo de récupération est déjà à l'œuvre. En fin d'après-midi, le thermomètre pointe -18°, et continue sa descente jusqu'à -21° après dîner.
Vendredi 12 février
Après le briefing de 9h, nous repartons sur le terrain pour tester à nouveau le brûleur qui vient de passer une nouvelle nuit au chaud. Nous vidons partiellement une bouteille pour diminuer sa pression, mais ce n'est pas plus concluant, et le brûleur s'enflamme encore ! Philippe décide de remballer tout le matériel définitivement. Il n'est pas possible de faire un diagnostic valable, nous sommes loin de toute assistance technique, et personne ne se sent capable d'intervenir pour une réparation, malgré la réception des plans du brûleur hier soir par internet. Philippe et Jean-Jaune vont faire du shopping en ville après avoir rangé le matériel.

Tous les équipages sont partis décoller plus à l'ouest du Mont Levi. Martine et Jean-Claude s'envolent sur le deuxième ballon de l'équipe allemande de Cologne. .

Le temps est gris, le vent assez fort. Leur atterrissage se fera en bousculant quelques sapins, et le repliage de l'enveloppe avec de la neige jusqu'à mi cuisse
Samedi 13 février

Aujourd'hui, c'est journée libre, la météo ne permet pas de voler. C'est donc la bonne occasion de tenter une randonnée en skidoo. Nous louons les engins en compagnie de l'autre équipe française et de la suisse. L'équipement avec casque et baclalava (cagoule) nous fait ressembler à des gendarmes motards français bien rembourrés !

Après les explications sur le fonctionnement et le maniement, puis les consignes de conduite, nous sommes prêts à partir pour une grande balade de 75 km. A deux par machine, nous permutons régulièrement les places pilote/passager.

La prise en main se fait assez rapidement : les commandes sont simples, et le basculement du corps dans les virages est vite assimilée par le néophyte quand le skidoo bascule à la première courbe un peu raide !

Un arrêt lunch est organisé dans une cabane en bois, qui nous permet de nous sustenter de saucisses grillées et de sandwiches au fromage.
Le reste du parcours est agrémenté de quelques sorties de piste spectaculaires, sans danger, mais nécessitant une énergie prodigieuse pour revenir sur la trace ! Notre randonnée de 5h se termine à la nuit. L'engin est très bruyant et tape-fesses, et l'obligation de rester dans la file impose une vitesse assez élevée de 50 à 60 km/h. C'est grisant, bien sûr, mais çà ne permet pas de profiter au mieux de la nature…

Dimanche 14 février

Toujours pas de vol aujourd'hui pour cause de vent. Il ne fait que -5° sur notre thermomètre extérieur. Nous allons visiter un village de glace à Lainio, au sud-ouest de Kittila. Nous partons dans la grisaille, mais le soleil apparaîtra en fin de matinée.
L'immense structure de glace sculptée est composée de chambres, d'un bar, d'une chapelle, reliés par des tunnels, à la fraîcheur assurée naturellement. Les chambres sont décorées avec goût, et si ce n'était la fraîcheur "glaciale", on y passerait bien une nuit (140 € par personne).


Vers 19h, la température n'atteint plus que -1°, alors qu'il fait -10° en France, avec 10 cm de neige. Un comble !

Lundi 15 février

Troisième jour sans vol, toujours trop de vent. Il fait -9° ce matin. Le grand soleil est quand même revenu.

En fin de matinée, nous décidons de rejoindre l'autre équipe française qui est partie voir un élevage de rennes pour y fabriquer quelques images de com pour ses sponsors. Faux décollage sur fond d'ambiance lapone factice !

Petit tour de traineau tiré par un renne.

Heureusement, la nature, elle, s'offre simplement, sans faire de manières…
Retour à l'appartement pour enfin profiter du sauna.
Mardi 16 février

Ce matin, il fait -13°, un petit vent souffle du nord-est, le ciel est voilé, mais nous pouvons voler. Nous partons chercher un point de décollage avec les équipages des deux ballons allemands de Cologne.

Nous gonflons au bord d'une route, heureusement sans trop de circulation. Le ballon "Tork" décolle le premier, puis c'est notre tour dans le "2DF". Philippe et Jean-Jaune embarquent, Martine et Jean-Claude vont assurer la "récup".

Nous nous envolons à 12h45 et filons droit vers le Mont Levi que nous survolerons à la verticale. Le ciel n'est pas très lumineux, mais le panorama reste superbe. C'est Heike qui pilote, secondée par Klaus. L'atterrissage se fait en douceur, le long d'une piste de skidoo près de la route de Kittila, après une heure de vol.

Le repliage de l'enveloppe s'effectue rapidement après avoir dégagé les fils de soupape emmêlés dans un petit sapin. Le skidoo vient récupérer la nacelle pour un premier voyage, puis l'enveloppe.!

Nous nous retrouvons tous au restaurant devant un café bien chaud et une pâtisserie. Chaleur humaine et physique font bon ménage avec notre petite troupe

Vers minuit, trois compères courageux (Mart, Phil et Jissé) partent dans la nature à la chasse aux aurores boréales. Le spectacle sera au rendez-vous, mais c'est le froid intense qui fera vite rentrer le trio curieux.
Mercredi 17 février
Le thermomètre marque -26° à 8h30. Après le petit-déjeuner, tous les équipages se rassemblent pour la photo de groupe souvenir.


Nous allons voler tous les quatre avec nos amis allemands, sur le ballon orange "2DF", piloté par Heike.

Un soleil resplendissant illumine toute la région. Nous nous envolons à 12h15. Nous contournons lentement le Mont Levi pour nous approcher de Sirkka, puis revenir vers le sud en direction de Kittila.

Une chasse au renard devait nous obliger à un atterrissage assez "groupé". C'est ce qui se produit effectivement, le long d'une piste de skidoo.


La lumière est magnifique, les ballons resplendissent et fument en se dégonflant.
Soirée ballons captifs par -28°. A 23h, il fait -30°C.

Jeudi 18 février

Le thermomètre est toujours bloqué à -30°. Le 4x4 refuse de démarrer. Il faudra le tracter dans la matinée pour réussir à le faire ronronner. Grand beau temps, tous les équipages vont voler ; nous allons simplement passer notre journée à préparer notre départ de demain matin.

Le dîner d'adieu nous rassemble tous une dernière fois. Tous les équipages se quittent après un petit échantillon de chant lapon.
Vendredi 19 février
Le 4x4 a passé sa dernière nuit à Sirkka dans un parking souterrain chauffé. Nous embarquons les bagages et attelons la remorque. Nous prenons la route du départ à 8h, en direction de Rovaniemi, la ville du Père Noël. Le thermomètre indique -19°, il fait gris, mais la route est bonne. Le soleil se montre rapidement, et nous accompagnera toute la journée.
Nous roulons non stop sur la même route qu'à l'aller, en nous relayant jusqu'à 19h, ce qui nous permet de passer la nuit à Sundsvall, en Suède, où il ne fait que -13°. Nous avons parcouru 934 km.
Samedi 20 février
Nous quittons Sundsvall à 7h20. La température n'a pas changé au cours de la nuit. Nous continuons à rouler en nous relayant, et nous arrivons à Helsingborg à 21h30 après 944 km de route.
Dimanche 21 février

Départ de l'hôtel vers 8h30. Nous descendons vers Malmö pour prendre le pont qui enjambe la mer sur 19 km , et qui nous fera passer au Danemark. A l'extrême sud de Copenhague, un ferry met 45 min pour nous faire passer en Allemagne, et nous débarquons à Puttgarden. Toujours très peu d'arrêts pour traverser l'Allemagne.


Passage par Maastricht, puis Liège et nous retrouvons la France. La fatigue se fait sentir, mais Philippe, dans un dernier effort, nous conduit à bon port.
Nous arrivons à Ormoy la Rivière, il est 1h30 du lundi 22 février. Nous venons de parcourir les derniers 1354 km.
Lundi 22 février
La nuit a été bien courte, mais il faut ranger le matériel. Le voyage est fini, il reste les souvenirs, emplis de rencontres, d'images, de sensations… à partager !
Mis à jour ( Jeudi, 08 Avril 2010 22:09 )